Qui n'a pas eu envie de remonter le temps ?
Venez vivre cette fabuleuse aventure grâce à l'incroyable machine à voyager au fil des ans du réseau des Bibliothèques de la Ville de Châteauroux et découvrir le Châteauroux de la Belle Époque ou de l'immédiat après-guerre 14-18.
À gauche, une image du passé, issue de la collection de cartes postales des Bibliothèques de Châteauroux. À droite, le même point de vue pris récemment.
Grâce à un curseur magique, naviguez d'une époque à une autre et soyez les témoins des changements qui se sont opérés dans notre ville en un siècle.
L'équipe du groupe patrimoine vous souhaite un bon voyage.
Le patrimoine industriel et commercial de Châteauroux
Hôtels, restaurants, cafés, commerces, manufactures et usines, tous ont laissé une empreinte dans le paysage castelroussin d'aujourd'hui. Mais comment ces lieux faisaient-ils battre le cœur de Châteauroux au siècle dernier ?
Pour une plongée dans le temps, suivez le guide...
L'Hôtel de France / Hôtel Ibis, Galerie Molière
Situé à l'angle de la rue Victor Hugo et de la rue Molière, l'Hôtel de France a été pendant des décennies un lieu de passage incontournable pour les Castelroussins ou les personnes de passage à Châteauroux.
Fondé au début du XIXe siècle, l'Auberge de France qui deviendra l'Hôtel de France est un relais de poste très prisé des diligences puis des voyageurs du chemin de fer. Mais c'est sous la gérance de la famille Bijotat que l'hôtel acquiert ses lettres de noblesse.
L'Hôtel de France, dont la réputation dépassa les frontières du Berry, devint très vite l'établissement à la mode, fréquenté aussi bien par les hommes politiques locaux qui venaient y échanger autour d'un verre et d'une bonne table que des personnalités comme Joséphine Baker, Orson Welles, Marcel Cerdan, Louison Bobet, ou bien encore Johnny Hallyday à la recherche du gîte et du couvert lors d'une escapade en terre castelroussine. L'Hôtel de France sera également assidûment fréquenté par les gradés américains et leur famille, à l'heure de Châteauroux Air Station.
Son restaurant très réputé fut le lieu privilégie de bon nombre de réunions familiales et de banquets jusque dans les années 1980. Fait du hasard, démoli en novembre 1986, l'Hôtel de France a été remplacé par un hôtel, aujourd'hui l'Hôtel Ibis après avoir été l'Hôtel Mercure, et un ensemble de commerce, œuvre de l'architecte Csali. Cet ensemble moderne se situe à l'arrière d'une place dénommée Square Saint-John Perse depuis le 27 juin 1996.
L'Hôtel de La Gare
Riches de l'expérience d'avoir créé l'Auberge du Chêne vert, place La Fayette à Châteauroux, François-Eugène Combanaire et son épouse Julie saisissent l'opportunité qui s'offrent à eux en 1864 et achètent une modeste auberge au 5 Avenue de la Gare. Sensibles à l'arrivée du chemin de fer et à l'impacte que celui-ci peut avoir sur le développement de leur activité commerciale, ils achètent également une maison ainsi qu'une grange attenante à l'auberge qu'ils transforment en un établissement hôtelier destiné à accueillir les voyageurs débarquant de la ligne Paris-Toulouse.
Situé aujourd'hui au 5 Place de la Gare, l'Hôtel de la Gare n'a pas beaucoup changé depuis le début du XXe siècle. Seuls quelques panneaux indicateurs et poteaux électriques ont fleuris, les voitures ont remplacé les charrettes, les volets de bois ont disparu - modernité oblige - au profit de volets électriques mais les voyageurs y sont toujours accueillis à la descente du train.
L'Hôtel Le Faisan
C'est en 1897, sous la direction de Louis Toizier que l'hôtel situé à l'angle de la rue de la Gare et de la rue Bourdillon acquière ses lettres de noblesse en devenant l'Hôtel Moderne - Le Faisan et en offrant à ces clients le confort de l'électricité (grâce à un groupe électrogène) alors que cette dernière ne sera installée à Châteauroux qu'en 1914. En 1928, d'importants travaux de rénovations sont confiés à l'architecte Paul Dupas qui dote la grande salle de l'établissement d'une coupole de verre et d'acier et le rez-de-chaussée de larges baies vitrées. Endommagé par les bombardements du 17 août 1944, Le Faisan est réquisitionné entre avril et octobre 1945 pour accueillir les prisonniers de guerre et les déportés de l'Indre, de retour de captivité. Il faudra attendre 1947 pour que l'établissement retrouve son lustre d'antan grâce à l'architecte Roger Geninet qui lui donne l'allure d'un grand vaisseau. En 1952, six panneaux peints illustrant la Vallée Noire signés Jean-Louis Boncoeur viennent agrémenter la salle de restaurant.
L'hôtel Le Faisan, aujourd'hui fermé, était jusqu'à voilà quelques années un établissement phare de Châteauroux. Situé en face de la gare, Le Faisan, tout comme son voisin, l'Hôtel de la Gare, était fréquenté aussi bien par les voyageurs de la ligne Paris Toulouse que par le tout Châteauroux. Le Sultan du Maroc, Léon Blum, Tino Rossi, Bourvil, Lucienne Boyer, André Maurrois y séjournent occasionnellement ; Gérard Depardieu y fut un client assidu ainsi que bon nombre de Gi's pendant la période américaine. Ce sont donc des murs chargé d'histoire qui sont actuellement à la recherche d'un nouvel acquéreur.
L'Imprimerie Mellotée / Hypermarché Carrefour
L'imprimerie Mellotée, spécialisée dans les livres d'art et de piété, s'installe rue des Entrepreneurs, future rue Chausset en 1900. Le bâtiment, fruit de l'imagination de l'architecte Delorme sort de terre grâce à l'entreprise Odetti. Souvent appelée « l'usine-château », il se caractérise par un style bien particulier mêlant architecture de style médiéval, XVIIe et XVIIIe siècle. Tour carrée, mâchicoulis, pignon de style flamand côtoient une structure en béton armé, premier du genre à Châteauroux.
Dans les années 50, le bâtiment change d'affectation et abrite les Établissements Seron Frères puis l'hypermarché Continent.
Sauvé en 1994 de la démolition, le bâtiment est rénové et renaît grâce à l'aménagement réalisé par Jean-Pierre Benoit, architecte à Argenton-sur-Creuse, qui a su trouver le juste équilibre entre une architecture commerciale très contemporaine et la conservation de l'ancienne Usine-Château.
L'Hôtel Sainte-Catherine / Hôtel de Ville de Châteauroux, Café Le Paris, La Civette
L'Hôtel Sainte-Catherine, située rue Victor Hugo, à l'angle de la rue Porte-aux-Guédons est semble-t-il l'un des plus anciens hôtels de la ville de Châteauroux, comme en atteste les registres paroissiaux dans lesquels la première mention de l'existence d'un hôtel remonte à 1734.
Très fréquenté par les voyageurs, la légende dit que Maurice Sand affectionnait également beaucoup les lieux et que le cadre de l'hôtel Sainte-Catherine l'aurait inspiré pour « Une nuit à Châteauroux », comédie pour marionnettes.
Dès la fin du XIXe siècle, l'Hôtel devient également le lieu incontournable pour tous les collégiens issus de familles aisées qui préfèrent le confort de l'hôtel à l'internat de leur école. C'est également à cette période que le café Sainte-Catherine, qui deviendra le Café de Paris, s'installe à l'angle de la place. L'hôtel n'occupe alors plus que l'angle gauche du pâté de maisons. En 1926, le Select Auto – futur garage Peugeot – est crée ainsi qu'un bureau de tabac : la Civette.
Pendant la période américaine, l'Hôtel Sainte-Catherine est entièrement loué par l'US Air Force pour héberger une partie des gradés américains. Des militaires américains y séjourneront jusqu'en novembre 1953. Mars 1960 sonne le glas de l'hôtel qui est démoli. L'Hôtel Sainte-Catherine est remplacé par l'actuelle mairie en 1977 ainsi que par Le Café de Paris et La Civette, commerces toujours bien connus des Castelroussins.
La Manufacture des tabacs / Centre Colbert
Construite sur les plans d'Alfred Dauvergne, architecte et de l'ingénieur en chef du service central des constructions des Manufactures des Tabacs, Eugène Rolland, la Manufacture des Tabacs de Châteauroux sort de terre en 1857 à l'emplacement d'anciennes vignes, sur des terrains appartenant aux familles Bertrand-Boislarge et Duris-Dufresne ainsi qu'à Napoléon Chaix. Elle emploiera dans les années 1870 jusqu'à 1800 ouvriers dont une grande majorité de femmes.
« La Manu », devenue site SEITA, ferme ses portes fin des années 1990. Les bâtiments rachetés par la Communauté d'Agglomération castelroussine connaissent une restructuration en profondeur et deviennent le Centre Colbert. Il abrite aujourd'hui à la fois un complexe hôtelier quatre étoiles de la chaîne Best Western, l'Hôtel Colbert dont le restaurant, La Manufacture évoque le passé des lieux, des bureaux (office notarial, assurances…), un centre d'appel téléphonique ainsi que les services sociaux (DPDS), culture et tourisme du Conseil Départemental de l'Indre, l'ADIL et le CAUE.
L'usine électrique
Construite entre 1912 et 1913 au milieux des champs et des jardins, rue Fontaine Saint Germain, l'Usine électrique est un bel exemple d'architecture industrielle du début du XXe siècle. Vouée à la production d'électricité pour alimenter Châteauroux et ses alentours, l'usine électrique voit son activité décliner après la mise en service du barrage d'Éguzon, entre les deux guerres. Considérée comme un lieu stratégique sous l'Occupation, elle est bombardée par les Alliés dans la nuit du 10 au 11 mars 1944, heureusement sans trop de dégâts.
1997 : après avoir été un fleuron de l'architecture industriel du début XXe, elle devient un bel exemple de sauvegarde du patrimoine industriel castelroussin. Une partie de l'usine désaffectée est détruite tandis que la majeure partie du bâtiment est transformé en logements sociaux, tout en conservant les larges baies cintrées de briques vernissées de la façade, qui en font tout le charme.
Le Grand Bazar / Les Nouvelles Galeries / Cour du Capitole
Idéalement situé rue Victor Hugo, en face de la Place du marché future place de la République, le Grand Bazar, construit dans le style art nouveau par l'architecte Camille Létang, devient rapidement un des hauts lieux du commerce castelroussin dès son installation. Inspiré des grands magasins parisiens, l'établissement fondé par Adolphe-Henri Hardy, bénéficie d'une surface commerciale conséquente, répartie sur plusieurs étages, desservis par un bel escalier. La façade composée de pierres, briques et métal s'ouvre sur la rue grâce de grands baies vitrées à l'étage et de larges vitrines au rez-de-chaussée.
1899 voit le changement d'enseigne du magasin : le Grand Bazar devient le Grand Bazar – Les nouvelles Galeries et s'impose dans le paysage commercial castelroussin comme la référence en terme de nouveautés et de diversités dans l'offre des produits.
En 1934, dans le soucis de satisfaire une clientèle de plus en plus nombreuse, les Nouvelles Galeries offre un relooking à leur façade et s'agrandissent, rue de la Poste. Nouvel agrandissement fin des années 1970 avec l'aménagement du sous-sol en partie en espace de vente. La façade est mise au goût du jour avec la pose d'un vitrage émaillé bleu, qu'elle conservera jusqu'en 2008.
Mais bientôt, le groupe Nouvelles Galeries est racheté par les Galeries Lafayette, rachat qui somme malheureusement le glas de l'établissement de Châteauroux. En effet, le groupe Lafayette annonce en avril 2014 la fermeture d'un certain nombre de magasins jugés insuffisamment rentables, dont celui de Châteauroux. Les Nouvelles Galeries ferment définitivement leurs portes le samedi 25 juin 2005 au soir. Le bâtiment resté vacant est rapidement racheté par le groupe Buildinvest et restructuré pour accueillir « La Cour du Capitole », regroupant huit surfaces commerciales et 46 appartements de standing. Mais pour beaucoup d'Indriens, cet espace reste « Les Nouvelles Galeries » quand ils évoquent son emplacement.
La manufacture Balsan / Bâtiment de l'horloge / Eco Campus
Si chaque ville est marquée par une famille, on peut dire qu'à Châteauroux, la Famille Balsan a marqué profondément et durablement le paysage castelroussin. Petit retour en arrière…
1750 : Jean Vaillé obtient le droit d'exploiter une « manufacture autour du château du parc » de lavage de laines, teintures, savonnerie et foulons qui devient par la suite Manufacture royale.
Leonard-Pierre Muret de Bort en devient propriétaire en 1816. Député de l'Indre et fervent promoteur de l'arrivée du chemin de fer à Châteauroux, il œuvre à son développement. En 1857, Pierre Balsan et ses fils rachètent les bâtiments et continue l'activité de la manufacture qui emploie plus de 1200 ouvriers au début du XXe siècle et produit plus de 600 000 mètres de draps par an dans les années 1910. Le drap bleu horizon qui servit à la confection des uniformes militaires pendant la première guerre mondiale sort des usines Balsan.
Située à proximité de l'Indre, l'usine s'étend alors entre la rivière dont l'utilisation de l'eau est primordiale pour le bon fonctionnement des machines à vapeur et l'avenue de la Manufacture. Tout un quartier se concentre autour de l'usine réunissant à la fois logements, écoles et casernes...
Dans les années 1950, l'activité ralenti, ce qui pousse l'entreprise à se restructurer : la fabrication du drap est alors abandonnée au profit de la conception de moquettes, tapis et couvres lits... Mais au fil du temps, le changement de production et les aléas du marché vident les bâtiments devenus inutiles et le site est déserté progressivement à partir de 1974, date à laquelle Louis Balsan délocalise son usine à Arthon dans de nouveaux bâtiments plus fonctionnels, construits sur des terrains familiaux.
Afin de sauver ce patrimoine industriel de la ruine, la Ville de Châteauroux acquière le site Balsan fin des années 1980 soit 49 hectares incluant les ateliers, le bâtiment de la Tour de l'horloge, les dépendances, les deux châteaux, le parc et les maisons attenantes. Et en 1996, l'usine est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Dans les années 2000, le projet de création du Centre d’Études Supérieur à proximité du site Balsan ainsi que d'un grand campus universitaire en lieu et place du site emblématique de la ville voit le jour sous la forme d'un Éco-Campus.
A site exceptionnel, rénovation exceptionnelle. Le bâtiment central des usines autrefois appelé le bâtiment Cathédrale, en raison de son architecture, qui permettait aux ouvriers d'accéder aux ateliers et marquait l'entrée principale du site, retrouve son charme d’antan en 2014. En pierre, comportant trois grandes portes en arc, doté d'une cloche et d'une horloge, ce bâtiment qui abritait les salles des machines et des chaudières de la manufacture, aujourd'hui connu sous le nom de bâtiment de l'horloge, est assurément l'emblème du site Balsan. Afin de compléter cette rénovation, il est également entrepris la remise en état de la grille et du muret d'entrée des usines Balsan. Ces travaux valent à la ville de Châteauroux de recevoir le Prix régional des rubans du patrimoine en 2014.
La mercerie-bonneterie Georges Guillemont, rue des Halles, au croisement de la rue Grande
La rue des Halles dont on trouve trace du nom dès 1765, si on se réfère au « rôle des corvées de la paroisse Saint-André », comptait au XVIIIe siècle « onze maisons et quarante cinq habitants ». Cette rue qui longe la place des Halles, anciennement place des denrées / place Saint-André / place publique / place de la Révolution / place du marché / place de l'Hôtel de Ville, aujourd'hui place Monestier, était une rue commerçante très empruntée par les Castelroussins du début XXe siècle.
Située à l'angle de la rue Grande, le Mercerie-Bonneterie Guillemont, crée en 1896 par Georges Guillemont, est la plus connue de Châteauroux. Elle devient rapidement prospère sous l'impulsion de son gérant, Georges-Paul Guillement, neveu du fondateur et devient vite une référence en terme de commerce de gros. Des colporteurs, en voiture à cheval, sillonnent les routes de l'Indre afin de visiter les merceries du département et leur proposer leur marchandise. 1913, des produits de coutellerie, parfumerie, papeterie font leur apparition dans le magasin bientôt suivi d'un rayon de cartes postales ce qui fait de la boutique le premier revendeur de cartes postales du département. En janvier 1923, Michel, le fils de Georges-Paul s'associe à son père et développe un département jouets. Excellent commerçant mais artiste dans l'âme, il est également connu pour ses talents de peintre, poètes et musiciens. La boutique finit par déménager rue Gabriel Nigond.
Aujourd'hui, la Mercerie-Bonneterie a laissé place à un établissement de nuit, la crémerie a disparu – son toit à pignon a été démoli en 1955 - mais le débit de tabac, fait du hasard, est toujours présent, à quelques mètres près. Quant à la place, elle a été amputée d'un large espace permettant de sortir du parking souterrain des halles.
Les Halles de Châteauroux, la Mairie / le Conservatoire, Ecole de musique
Le passé commerçant de la place Monestier (ancienne place des Halles, place des denrées / place Saint-André / place publique / place de la Révolution / place du marché / place de l'Hôtel de Ville) n'est plus à prouver. Dès le XVIIe siècle, la place est occupée en partie par des halles en bois. Mais dans la moitié du XIXe siècle, leur état est tel qu'elles sont remplacées par des halles métalliques dicagonales dès 1877. Le bâtiment, peu fonctionnel, laisse place à un nouveau projet de halles fermées en 1894. Initialement composé de deux pavillons séparés par la rue Grande, ce projet de l'architecte Camille Létang ne donne naissance qu'à un seul pavillon métallique qui abrite les clients et les commerçants des rigueurs hivernales ou de la chaleur des étés berrichons jusque dans les années 1970. Il est démoli durant l'été 1979 et les pièces métalliques sont vendues à un entrepreneur spécialisé dans la récupération. Un nouveau bâtiment composé de nouvelles halles commerciales mais aussi de logements et de bureaux s'élève en lieu et place des anciennes halles à partir de 1981.
En face des halles se dresse la mairie ou le conservatoire en fonction de l'époque dans laquelle on se trouve. Construite en 1822 par Pierre Murison, architecte, le bâtiment accueille de nombreux services municipaux dont la bibliothèque avant de devenir le conservatoire de musique fin des années 1970. En effet, le bâtiment devenu trop exigu pour accueillir tous les services municipaux d'une ville comme Châteauroux, contraint les édiles castelroussins à prévoir l'installation des ses agents dans des locaux plus fonctionnels. Un nouvel édifice, auquel est adjoint un parking souterrain, voit le jour en 1975 sous la crayon des architectes Pierre Bourguin, Gisèle Fiaud-Mogenet, Marc Mogenet et Jean Flaret. Un réaménagement de la place de la République est également prévu. L'ensemble est inauguré en janvier 1977.
Aux magasins réunis / Bijouterie Petipez – Magasin Camaïeu
L'établissement Aux magasins réunis spécialisé dans les vêtements de confection, est situé au 18 rue Victor Hugo, en face de l'Hôtel de France. Doté d'un ensemble de vitrines conséquent, Aux magasins réunis offre un large choix à une clientèle fidèle. Racheté par Henri et Mathilde Katz, déjà propriétaire d'un magasin de vêtements pour hommes au 8 rue Victor Hugo, la boutique devient très vite un commerce réputé « spécialiste du beau vêtement pour hommes, femmes et enfants ». Après guerre, Jean Katz succède à ses parents déportés avec leur fille Françoise et tous disparus à Auschwitz.
Aujourd'hui, Aux magasins réunis a laissé place à la Bijouterie Petipez et fait du hasard, à un magasin de vêtement féminin de la chaîne de magasins Camaïeu.