La guerre comme prétexte aux histoires
La période de 1914 à 1918 suscite bien des fantasmes, et beaucoup d'auteurs s'en sont servis comme toile de fond à des histoires parallèles : assassinats et enquêtes criminelles vont bon train pour certains, tandis que pour d'autres c'est au jour le jour qu'il faut composer avec le conflit.
La trilogie Notre Mère la guerre de Kris place une enquête policière sur des meurtres de femmes au cœur des tranchées. La série La tranchée d'Eric Adam est également une investigation menée au front pendant que les combats font rage.
C'est un peu ce même principe que Laurent-Frédéric Bollée propose avec la mort d'un des 8 personnages que son histoire réunit sous le bombardement de Paris le 1er mars 1918 dans le dyptique Un long destin de sang.
Les séries Tendre Violette de Gérard Dewamme et La Croix de Cazenac d'Eric Stalner démarrent durant la guerre, et leurs héros la subissent plus qu'ils n'y participent.